Malbrough s’en va-t-en guerre
Mironton, mironton, mirontaine
Malbrough s’en va-t-en guerre
Ne sait quand reviendra.
Ne sait quand reviendra
Il reviendra (z‘) à Pâques
Mironton, mironton, mirontaine
Il reviendra (z‘) à Pâques
Ou à la Trinité.
Ou à la Trinité
La Trinité se passe
Mironton, mironton, mirontaine
La Trinité se passe
Malbrough ne revient pas.
Malbrough ne revient pas
Madame à sa tour monte
Mironton, mironton, mirontaine
Madame à sa tour monte
Si haut qu’elle peut monter.
Si haut qu’elle peut monter
Elle aperçoit son page
Mironton, mironton, mirontaine
Elle aperçoit son page
Tout de noir habillé.
Tout de noir habillé
Beau page, Ha! Mon beau page!
Mironton, mironton, mirontaine
Beau page, ah mon beau page !
Quelles nouvelles apportez ?
Quelles nouvelles apportez ?
Aux nouvelles que j’apporte
Mironton, mironton, mirontaine
Aux nouvelles que j’apporte
Vos beaux yeux vont pleurer.
Vos beaux yeux vont pleurer
Monsieur Malbrough est mort
Mironton, mironton, mirontaine
Monsieur Malbrough est mort
Est mort et enterré.
Est mort et enterré
Je l’ai vu porté en terre
Mironton, mironton, mirontaine
Je l’ai vu porté en terre
Par quatre z’officiers.
Par quatre z’officiers (x2)
L’un portait sa cuirasse
Mironton, mironton, mirontaine
L’un portait sa cuirasse
L’autre son bouclier.
L’autre son bouclier
L’un portait son grand sabre
Mironton, mironton, mirontaine
L’un portait son grand sabre
L’autre ne portait rien.
L’autre ne portait rien
Alors autour de sa tombe
Mironton, mironton, mirontaine
Alors autour de sa tombe
Romarin l’on planta.
Romarin l’on planta
On vit voler son âme
Mironton, mironton, mirontaine
On vit voler son âme
Au travers les lauriers.
Au travers les lauriers
Chacun mit ventre à terre
Mironton, mironton, mirontaine
Chacun mit ventre à terre
Et puis se releva.
Et puis se releva
Pour chanter les victoires
Mironton, mironton, mirontaine
Pour chanter les victoires
Que Malbrough remporta.
Que Malbrough remporta
La cérémonie faite
Mironton, mironton, mirontaine
La cérémonie faite
Chacun s’en fut coucher.
Chacun s’en fut coucher
Les uns avec leurs femmes
Mironton, mironton, mirontaine
Les uns avec leurs femmes
Et les autres tout seuls.
Et les autres tout seuls
Ce n’est pas qu’il en manque
Mironton, mironton, mirontaine
Ce n’est pas qu’il en manque
Car j’en connais beaucoup.
Car j’en connais beaucoup
Des blondes et des brunes
Mironton, mironton, mirontaine
Des blondes et des brunes
Et des châtaignes aussi.
Et des châtaignes aussi
Je n’en dis pas davantage
Mironton, mironton, mirontaine
Je n’en dis pas davantage
Car en voilà z’assez.
Car en voilà z’assez
Text: Verfasser unbekannt
Musik: Verfasser unbekannt
u. a. in Einhundert Deutsche Historische Volkslieder (Soltau),1836